Les guerres de religion
1562-1598
Ces guerres représentent un moment de l'histoire française très difficile. Bien que la confrontation entre catholiques et protestants soit très présente dans ces conflits, il existe aussi des raisons politiques et sociales à ces affrontements. Elles sont parfois évoquées comme une suite de guerres civiles. Un des éléments déclencheur est l'édit de Saint-Germain-en-Laye qui autorise les protestants à pratiquer leur culte.
Lorsque meurt Henri II en 1559, les protestants sont près de deux millions en France. Principalement présents chez les nobles, ceux-ci n'acceptent guère d'être mis à l'écart du pouvoir par la famille catholique des Guises. En effet ces derniers conseillent François II, encore mineur.
Dès 1560, avec la conjuration d'Amboise, les premiers troubles s'annoncent entre les catholiques et les protestants. En effet des protestants, sous le commandement de Louis de Condé veulent soustraire le roi à l'influences des Guise. Des fuites informent le roi de cette conjuration, et Louis de Condé ne doit de conserver la vie qu'à la maladie et la mort prématurée de François II.
Mais c'est plus précisément le massacre de Vassy qui marque le début d'une époque de conflits sanglants qui secouent la France pendant près de quarante ans.
Les derniers Valois cherchent toujours à fonder un parti médiateur entre les catholiques et les protestants afin de maintenir un ordre dans le pays.
Première guerre de religion (1562- 1563)
Nous sommes le 1er mars 1562. Des protestants se réunissent à Vassy en Champagne afin d'y célébrer leur culte. Le duc François de Guise les massacre sous prétexte qu'ils violent l'édit de Saint-Germain. A cela, le 10 mars, Louis de Condé, chef des protestants appelle à s'armer et à venger les victimes de Vassy. Catherine de Médicis craignant une guerre civile, le 16 mars, déplace la cour à Fontainebleau. Charles IX et elle-même seront retenus par les leaders catholiques, les Guises, de Montmorency et de Saint-André.
Louis de Condé justifie ainsi sa lutte par le désir de libérer le roi et sa mère et de faire appliquer comme il se doit l'édit de Saint-Germain. Il prend Tours le 30 mars, puis Sens, Rouen, Blois et Angers durant le printemps. Le 12 avril, des catholiques sont tués dans la cathédrale de Sens. A Tours, Orléans ou Angers, dans le Languedoc ou le Dauphiné, vont suivre des affrontements sanglants entre catholiques et protestants. Le 6 mai, Orange est aux mains des catholiques qui reprennent la plupart des villes perdues.
Durant l'été, les protestants se rendent maîtres de nombreuses villes françaises. Catherine de Médicis tente une conciliation le 28 juin qui tourne à l'échec. Le 4 juillet, Blois revient aux catholiques et les protestants sont déclarés hors-la-loi neuf jours plus tard.
La reine Élisabeth 1er propose son aide aux protestants français le 20 septembre. Cependant elle souhaite la ville du Havre. Le 26 octobre, Rouen revient aux catholiques. Catherine de Médicis obtient l'aide du duc de Savoie par l'édit de Fossano signé le 2 novembre.
Les protestants, en route vers Paris, sont battus à Dreux le 19 décembre par les catholiques, menés par François de Guise. Le 4 février 1563, le siège est mis devant la ville d'Orléans par le duc de Guise. Ce dernier est tué le 18 du même mois par Poltrot de Méré.
Début mars, Catherine de Médicis et Louis de Condé tentent de négocier la paix. Celle-ci sera obtenue le 19 mars. Appelée la paix d'Amboise, elle permet aux protestants de pratiquer leur culte là où ils sont majoritaires. Cependant, nombre de protestants ne sont pas satisfaits, comme Gaspard de Coligny. Ce traité marque la fin de cette première guerre de religion.
Entre la première et la deuxième guerre de religion
Élisabeth 1er d'Angleterre refuse de rendre la ville du Havre, même si la paix est signée. Les français la reprenne le 28 juillet. Le 18 août, Charles IX, alors âgé de treize ans, est déclaré majeur. Cependant ce dernier laisse sa mère, Catherine de Médicis, exercer la régence.
Le 24 janvier 1564, Catherine de Médicis et Charles IX débute leur périple en France afin de faire appliquer l'édit d'Amboise dans les grandes villes. Ce voyage a également pour but de rapprocher le roi de ses sujets et ainsi d'affirmer son pouvoir. Le traité de Troyes signé le 12 avril consacre la fin de la guerre entre la France et l'Angleterre qui conserve quand même la ville de Calais. L'édit de Vincennes, signé le 14 juin, entraîne la fermeture des magasins les jours de fêtes catholiques.
Le 20 juin est décidé que les protestants ne peuvent exercer leur culte dans les villes où se trouve le roi. En réponse, ces derniers refusent de participer aux fêtes de Noël à Montpellier.
L'Espagne, très catholique, en la personne de Philippe II, s'inquiète de la puissance des protestants. Catherine de Médicis tente de calmer les tourments de Philippe II. Catherine de Médicis essaye de ramener le calme et l'ordonnance de Moulins du 24 janvier 1566 marque une réconciliation entre catholiques et protestants.
Seulement, peu après la fin du périple de Charles IX, en juin, dans la ville de Foix, près de sept cents protestants sont tués.
Deuxième guerre de religion (1567- 1568)
En septembre 1567, Catherine de Médicis se rapproche de Philippe II. Cela inquiète profondément les protestants. Le 24 du même mois, des protestants conduits par Louis de Condé essayent d'enlever Charles IX, alors au château de Monceaux en Brie, avec la cour, sans succès car ce dernier part précipitamment pour Meaux puis escorté vers Paris le 28 septembre 1567.
Le 29 septembre, pendant la fête de la "Michelade" à Nîmes, des prêtres et des notables sont assassinés par les protestants. D'autres massacres de religieux catholiques ont lieu au cours de la fin de l'année 1567. Le 2 octobre, Condé et Coligny et leurs troupes se regroupent près de Paris. Condé occupe Saint-Denis. Ils sont cependant vaincus par le duc de Montmorency le 10 novembre qui, blessé lors des affrontements, meurt deux jours plus tard. Les protestants se réfugient sur Chartres.
Au début de l'année 1568, Frédéric III, , offre son soutien aux protestants, de même que la ville de La Rochelle.
Financièrement coûteuse pour les catholiques et les protestants, cette guerre est arrêtée le 23 mars, par la signature de la paix de Longjumeau. L'édit d'Amboise n'y est pas remis en cause mais les protestants gardent la ville de La Rochelle.
Ne satisfaisant personne, cette paix entraîne la mise à l'écart de Michel de l'Hôpital et avec lui la disparition de la politique de tolérance.
Troisième guerre de religion (1569-1570)
Les pays limitrophes, par leur action, prennent part soit pour les protestants comme Guillaume d'Orange, Élisabeth 1er ; soit pour les catholiques comme le duc d'Albe, le roi d'Espagne ou la papauté qui souhaitent ardemment que la France agisse.
Les catholiques forment une ligue à laquelle le roi se joint. Les protestants s'allient à Guillaume d'Orange pour lutter contre Philippe II. En août 1568, Charles IX veut capturer Coligny et Condé. Ces derniers réussissent à se réfugier à La Rochelle.
A la suite de l'édit de Saint Maur du 23 septembre 1568 qui interdit le culte protestant, ses partisans se révoltent.
Le 13 mars 1569, le futur Henri III bat les protestants à Jarnac, bataille durant laquelle meurt Louis de Condé. Il les bats également à Montcontour le 3 octobre 1569.
En janvier 1570, Catherine de Médicis souhaite s'allier avec le Saint Siège et l'Espagne de Philippe II. Des protestants seront tués dans les villes d'Orléans, de Pont-de-Cé et de Rabastens.
Le 14 juillet, catholiques et protestants signent une armistice. Elle est suivie de la signature de la paix de Saint-Germain-en-Laye le 8 août. Les protestants se voient remettre quatre villes de sûreté qui sont La Charité, Cognac, Montauban et La Rochelle. Cette paix entraîne l'amnistie des protestants. L'édit de Saint Maur est annulé.
Entre la troisième et la quatrième guerre de religion
L'édit de Saint-Germain mécontentant fortement les catholiques, l'année 1571 est marquée par des assassinats de protestants mais aussi par le volonté de Catherine de Médicis de trouver une entente entre catholiques et protestants. A la fin de l'été, Coligny et Charles X se réconcilient.
Mais l'année 1572 voit encore des actes de guerre. Le 24 mai, les villes de Mons et de Valenciennes sont aux mains des protestants. Ces derniers affrontent les catholiques dans la ville de Paris en juillet. Pour trouver un compromis, Catherine de Médicis marie le chef des réformés, Henri de Navarre à Marguerite de de Valois. Seulement cet union n'arrange rien. Les protestants subiront des tueries à Troyes en août. Le 22 août, Coligny est rescapé d'un attentat. Après cet évènement, les protestants de Paris s'arment pour venger leur chef.
Quatrième guerre de religion (1572-1573)
Deux jours après l'attentat contre Coligny, des tueries gagneront tout le pays et les protestants seront assassinés par milliers. Coligny y trouve également la mort. Durant deux mois, les protestants sont l'objet de poursuites et de massacres. Ces massacres du 24 août, connus sous le nom de Saint Barthélemy, sont glorifiés par le nouveau pape Grégoire XIII. Les protestants se réfugient à La Rochelle.
Ce conflit est plus le fait de protestants roturiers car les représentants de la noblesse ont été éliminés.
Le siège de cette ville débute en novembre 1572. On y dénombre de nombreuses victimes. Le duc d'Anjou, futur Henri III, ne peut prendre la ville. Il y envoie un protestant qui a rejoint le camp royal pour parlementer, mais en vain.
Henri III devenant roi de Pologne, doit arrêter ses manœuvres militaires contre les protestants. Le siège de La Rochelle est levé le 6 juillet 1573.
L'édit de Boulogne, signé le 11 juillet 1573, n'autorise la pratique du culte protestant qu'à La Rochelle, Nîmes, Montauban et Sancerre. Cet édit souhaite également faire oublier les évènements de la Saint Barthélemy. Cependant cet édit ne satisfait pas les protestants du Midi.
Cinquième guerre de religion (1574-1576)
Des conflits éclatent alors dans les villes du Midi où l'on cherche à instaurer un pouvoir ne plutôt indépendant du pouvoir royal, comme dans le Languedoc en juillet 1574 ou les Provinces unies dans le midi en 1575.
Charles IX mourant le 30 mai 1574, Henri III, alors roi de Pologne, prend sa succession. Août et septembre sont marqués par des combats féroces dans l'ouest de la France. En automne, Henri de Navarre, le futur Henri IV, reprend la religion réformée qu'il avait dû régner durant sa retenue à la cour de France. Henri de Guise devient le chef de la ligue.
Le duc d'Alençon, héritier désigné pour le trône, se rapproche des protestants. Certains catholiques, plus modérés et de ses partisans demande des réformes vis à vis des protestants et, en novembre, constitue un mouvement appelé "la révolte des malcontents". Ses membres appartiennent principalement à une partie de la noblesse opposée au pouvoir royal. Celle-ci a peur de voir son importance affaiblie par le roi et chaque occasion qui lui permet de s'affirmer est saisie. Bien au-delà des considérations religieuses, cette guerre est politique.
Henri III est sacré à Reims le 13 février 1575. En avril, les protestants souhaitent exercer librement leur culte et demandent que les auteurs des massacres de la Saint Barthélemy soient punis. Les affrontements reprennent en septembre, Louis de Condé à la tête des protestants et rejoint par François d'Alençon. Le 10 octobre, ces derniers sont vaincus par Henri de Guise à Dormans. François d'Alençon signe une trêve le 21 novembre avec Catherine de Médicis, reniant son action auprès des malcontents.
En février 1576, Henri de Navarre, alors retenu à la cour de France, s'échappe. Il se met à la tête des protestants. Le 6 mai est signé l'édit de Beaulieu-lès-Loches. Ce dernier entérine la condamnation des assassinats de la Saint Barthélemy. Les protestants se voient attribuer huit villes de sûreté. Coligny est réhabilité. Pour récupérer François d'Alençon dans le giron du roi, ce dernier reçoit des terres comprenant l'Anjou et le Maine. Il devient le duc d'Anjou. Henri III va convoquer les états généraux.
Sixième guerre de religion (1576-1577)
Cet édit, jugé trop favorable aux protestants, entraîne la création de la Sainte Ligue catholique. Souhaitant en limiter la puissance, Henri III s'y impose comme le leader.
Les états généraux commencent leurs travaux le 6 décembre à Blois. Composés essentiellement de catholiques, ils demandent l'annulation de l'édit de Beaulieu. En février, ils décident de rompre la paix et décident l'élimination de la religion protestante. Il s'en suit alors de nombreux conflits. Cependant, ni François d'Alençon, ni Henri de Montmorency ne peuvent les soutenir, tous deux aynat rejoint le camp du roi.
Les moments importants sont le siège de Montpellier, la mise à sac des villes de La Charité sur Loire le 2 mai 1577 et d'Issoire le 12 juin 1577 par le duc d'Anjou.
Un traité est signé à Bergerac le 17 septembre, mettant un terme à ces combats. Il prononce la dissolution de la Ligue. Il réduit les avantages acquis par les protestants par l'édit de Beaulieu. Le culte romain est rétabli partout.
Septième guerre de religion (1579-1580)
Catherine de Médicis rencontre Henri de Navarre le 28 février 1579 à Nérac. Les protestants obtiennent des concessions.
Cependant une nouvelle guerre est déclenchée. Elle est surnommée "la guerre des amoureux", devant son origine aux effluves amoureuses de Marguerite de Navarre.
De nouveaux combats suivent en novembre. Les protestants prennent La Fère et Montaigu le 22 novembre 1579. En mai 1580, Henri de Navarre occupe Cahors, ville du domaine royale. La famille des Guise reprennent la ville de La Mure aux protestants.
La paix de Fleix signée le 26 novembre y met fin. Les protestants gardent leurs villes de sûreté pendant six ans. Mais entre Henri de Navarre et Condé, le fossé se creuse, le second étant plus radical.
Entre la septième et la huitième guerre de religion
Frère d'Henri III, le duc d'Alençon décède le 10 juin 1584. Le parent le plus proche pour succéder au roi (qui n'a pas d'enfant) devient Henri de Navarre. Mais les catholiques ne peuvent supporter cela.
Philippe II s'allie à la Ligue. Cette dernière souhaite que ce soit le cardinal de Bourbon qui succède à Henri III. La Ligue est dynamisée par Henri de Guise, catholique intransigeant.
Le 7 juillet 1585, Henri III, sous la pression d'Henri de Guise, signe l'édit de Nemours qui supprime les privilèges consentis aux protestants, et retire à Henri de Navarre ses droits à la succession d'Henri III sur le trône de France.
Huitième guerre de religion (1585-1598)
Le 18 juillet, Henri III leur donne six mois pour quitter le territoire ou pour se convertir. De nouveaux combats éclatent en fin d'année 1585 dans l'ouest et le sud-ouest du pays. En novembre 1586, Catherine de Médicis et Henri de Navarre se rencontre pour essayer de trouver un terrain d'entente.
Tous étant à court d'argent, protestants et catholiques accepte l'argent offert par les pays voisins comme celui des anglais pour les premiers et celui des espagnols pour les seconds.
1587 voit tantôt des victoires catholiques comme à La Motte Saint Eloi le 21 juin, Saint Maixant et Chizey sur Bonhomme le 20 juillet, Vunoy le 26 octobre et Auneau le 24 novembre ; tantôt des victoires protestantes comme à La Haye-Descartes en août, Coutras le 20 octobre où Henri de Navarre défait l'armée royale. Aucune partie, à travers ces batailles, ne réussit à exprimer sa supériorité.
En 1588, Henri de Guise s'impose de plus en plus, jusqu'à rompre ses relations avec le roi le 12 mai. Ce dernier étant très impopulaire, quitte la ville de Paris le lendemain. Paris est alors gouvernée par un comité appelé les Seize. On y retrouve des hommes de lois et des marchands. Le 4 août, pour apaiser l'ambiance, Henri III nomme Henri de Guise lieutenant général des armées et accepte de déclarer le cardinal de Bourbon comme son successeur.
Aux états généraux de La Noue le 10 octobre 1588, les ligueurs en forte majorité tente de diminuer le pouvoir du roi. Ce dernier décide alors de supprimer Henri de Guise. Il est tué le 23 décembre. Son frère, le cardinal de Lorraine est tué le lendemain. Ces assassinats déclenchent un soulèvement de Paris.
Le 24 décembre, un comité reconnaît comme roi le cardinal de Bourbon. Ils font emprisonner les fidèles du roi au début de l'année 1589. Catherine de Médicis meurt le 5 janvier 1589.
Charles de Lorraine succède à Henri de Guise au commandement de la Ligue. En mars 1589, cette dernière s'étend sur tout le pays.
Une alliance est réalisée entre Henri III et Henri de Navarre pour lutter ensemble contre les ligueurs. Ils battent ceux-ci aux environs de Tours le 7 mai 1589. Les deux Henri s'emparent de Jargeau, Pithiviers, Étampes et Pontoise en juillet 1589. Ils visent Paris. Établi à Saint Cloud, Henri III est assassiné par Jacques Clément le 1er août.
Henri de Navarre lui succède sous le nom d'Henri IV. Il proclame que le catholicisme est toujours la religion officielle de la France, mais que le protestantisme y est toléré.
Charles de Lorraine, toujours déterminé, proclame le cardinal de Bourbon roi de France sous le nom de Charles X. Il se dirige avec plusieurs milliers d'hommes vers Dieppe où Henri IV s'est réfugié. Mais ce dernier bat les ligueurs à Arques le 20 septembre. Fin octobre, il prend Saint Cloud et Meudon. Toutefois Henri IV ne réussit pas à s'emparer de Paris. En novembre il prend Le Mans. Début 1590, c'est le tour d'Honfleur et de Pont-Audemer.
Philippe II encourage les princes catholiques à installer le cardinal de Bourbon sur le trône de France. Henri IV est vainqueur à Ivry le 14 mars 1590. Mais cette bataille fait plusieurs dizaines de milliers de morts. En mai 1590, Henri IV assiège Paris. Les espagnols s'engagent dans le conflit et font tomber le blocus de la ville de Paris fin octobre.
Malgré une excommunication lancée contre lui par le nouveau pape Grégoire XIV en juin 1591, Henri IV accumule les victoires : Noyon le 17 août, Bure le 17 février 1592.
Le 26 janvier 1593, les états généraux se réunissent à Paris. Ils doivent statuer sur le successeur au trône. Le cardinal de Bourbon étant mort le 8 mai 1590, Philippe II propose sa fille Isabelle, petite fille d'Henri II. Elle est refusée.
Pour respecter le souhait d'un roi catholique sur le trône de France, Henri IV se convertit le 25 juillet1593. Il est reconnu comme roi de France le 3 janvier 1594 par le parlement d'Aix, principalement ligueur.
L'année 1594 voit l'importance des ligueurs diminuer. Charles de Lorraine et Henri IV tentent de se rapprocher. Le 24 janvier 1596, Henri IV lui accorde des places de sûreté pour six ans et le titre de gouverneur d'Île de France.
Les espagnols s'avouent vaincus à Calais le 3 mai 1596. Le 24, Henri IV signe un traité d'alliance avec Élisabeth 1er. Henri IV combat les espagnols à Amiens en 1597.
Le 13 avril 1598, le protestantisme obtient une reconnaissance officielle. Le traité de Vervins met fin aux guerres de religion le 2 mai 1598. Il met également un terme à la guerre franco-espagnole débutée en 1595.
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